On comprend peu à peu la malédiction du roi Bêhanzin pour qui les incompréhensions nées des combats fratricides constitueront un frein pour le développement du pays. Apparemment les béninois aiment le statu quo. Au carrefour de l’histoire où le Bénin pourrait amorcer son développement, des situations inattendues se présentent. Le messie envoyé subit les caprices de ses semblables. Le président Patrice Talon est aujourd’hui victime de cette méchanceté humaine. Lui qui a eu le courage de réaliser des défis qui datent depuis plusieurs années et sur lesquels ses prédécesseurs n’ont pas eu le courage de s’aventurer. Des réformes politiques et institutionnelles qui n’ont seulement réorganisent la structure politico-administrative du Bénin, mais viennent également corriger une injustice qui a trop duré. En effet, la réforme du système partisan, la lutte contre la transhumance politique, le statut de l’opposition, la réforme constitutionnelle, la loi sur l’amnistie, la charte des partis politiques, la suppression de la peine de mort, etc, sont des débats qui datent depuis bien des années. La classe politique béninoise est consciente qu’il est grand temps de trouver solution à ces différentes questions qui étouffent la République. Avec courage et détermination, le président Patrice Talon à relever, en un clin d’œil, ces défis d’une grande utilité pour la nation. Chose curieuse, il fait l’objet de tous les anathèmes. Il est victime d’acerbes critiques, traités de tous les noms d’oiseau. C’est à croire que le Bénin ne devrait jamais faire un pas vers l’avant. Aujourd’hui, c’est une fierté de se rendre compte que l’opposition béninoise acquiert une certaine légitimité. Ce qui n’est pas le cas par le passé où les confond parfois aux Organisations Non Gouvernementales ou des mouvements de circonstance. Aujourd’hui avec la charte des partis politiques, l’opinion publique se fait une réelle idée des vrais acteurs politiques et non des marchands d’illusion. Toujours dans les réformes conduites par le président Patrice Talon, on ne peut se lever du jour au lendemain mettre fin à la vie d’un citoyen sous prétexte qu’il a commis un crime. L’autre chose, aucun béninois ne peut être jugé pour ses ambitions politiques ou contraint à l’exil pour ses opinions. Avec la nouvelle constitution, l’homme et la femme dispose des mêmes droits. Autant d’acquis que le peuple béninois recherche depuis 1960, date de l’indépendance du pays. L’honnêteté intellectuelle voudrait que la gauche béninoise commence par regarder les choses aux yeux d’aigle pour ne plus continuer à enfanter des atomes au prix de la réalité des choses.
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