L’actualité politique nationale reste marquée par la révision de la constitution béninoise du 11 décembre 1990. A ce titre, tout citoyen épris des notions de bonne gouvernance et surtout de la préservation des acquis démocratiques et de la paix ne peut s’empêcher de donner son avis sur la question. C’est bien à cet exercice que s’est livré l’Opérateur Economique, Léopold GBENOU qui voit à travers cette nouvelle charpente constitutionnelle, l’expression populaire mais surtout une révolution en matière de développement soutenue par son Excellence le Président de la République Patrice TALON, un inlassable réformateur qui se bat à la petite semaine pour mettre son pays le Bénin sur les meilleurs rails du développement.
Le dynamique acteur politique de la 16ème Circonscription Electorale dont on connaît le franc parler s’est prononcé sur la modification de la loi fondamentale intervenue en fin de semaine dernière par les députés de la 8ème législature. Léopold Gbénou a salué la maturité du vaillant peuple béninois qui, une fois encore, a fait preuve de grand patriotisme. En effet, ceux qui ont prophétisé l’apocalypse pour le pays au cas où de nouvelles dispositions seront intégrées à la constitution béninoise ont tiré à terre. Leur rêve de voir le Bénin sombrer dans la violence a été un échec cuisant pour ne pas dire monumental. Ceci, parce que le peuple a compris l’enjeu majeur. Pour remonter un peu dans le passé, cette réforme constitutionnelle, le président Patrice Talon ne s’est pas levé du jour au lendemain pour l’opérer. C’est depuis les campagnes électorales que le projet a été annoncé comme pour marquer doublement la fidélité de la parole donnée à ses électeurs. Et n’eut été la politique politicienne, la loi fondamentale aurait pu être révisée sous la législature défunte de l’Assemblée nationale. Mais aujourd’hui, ce sont les députés de la 8ème législature qui ont fait l’option d’engager cette réforme pour adapter la constitution béninoise aux nouvelles exigences de développement. Ce faisant, ils viennent d’accomplir l’une des prérogatives constitutionnelles à eux dévolues, à savoir : l’initiative de la loi. A ce niveau donc, on ne saurait dire que la démarche a été biaisée. Ce qui importe, c’est plutôt comment la population a accueilli ces différentes innovations apportées à la constitution béninoise. Sur la question, l’adhésion a été totale. Et cela réjouit davantage l’engagé Léopold GBENOU qui tient à rendre un hommage mérité à tous les Béninois qui n’ont pas cru devoir se faire prendre au piège de politiciens véreux qui voient le mal partout. Le serviteur du Bloc Républicain salue ce sursaut patriotique qui honore une fois encore le peuple béninois qui, au carrefour de l’histoire, fait exprimer son impressionnant génie créateur.
Les innovations apportées à la nouvelle constitution
Entre autres dispositions transitoires introduites dans la loi n’2019-40 portant révision de la constitution, on peut noter l’organisation des élections générales à partir de 2026. En terme clair, il y aura élection présidentielle en 2021. Le président élu à cette élection terminera en 2026. Dans la même foulée, les élections législatives se tiendront en 2023. Les députés élus à ces élections auront un mandat de trois (03) ans et termineront en 2026. Quant aux élections communales, municipales, locales, elles sont prévues pour se tenir en 2020. Les élus de ces élections auront un mandat de six (06) ans et termineront en 2026, date où seront organisées les élections générales. Il faut également noter le financement des partis prévu dans la nouvelle constitution sans oublier la suppression de la peine de mort. A tout ceci s’ajoutent l’égalité entre l’homme et la femme qui est une injustice corrigée par les nouvelles dispositions, l’élection d’un vice-président au même titre que le président de la République, la limitation du mandat présidentiel pour éviter que le président élu s’éternise au pouvoir, la création de la Cour des Comptes pour sanctionner réellement les actes de corruption, la reconnaissance de la Chefferie traditionnelle par l’Etat, etc. Autant d’innovations qui vont changer le fonctionnement de la République et ouvrir de nouvelles perspectives de développement à la nation.